Une récente étude européenne a établi un lien inquiétant entre la consommation excessive de viandes transformées et une augmentation significative du risque de maladies cardiovasculaires et de cancers. Selon les chercheurs, les gros consommateurs de charcuterie, comme les saucisses et le jambon, courent un risque de mortalité précoce supérieur à 40 %.
Les résultats de l'étude EPIC
D'après l'étude EPIC, qui a recruté 448 568 participants âgés de 35 à 69 ans dans 10 pays européens entre 1992 et 2000, il ressort que la consommation quotidienne de plus de 50 grammes de viande transformée augmente le risque de mortalité. Les chercheurs ont noté que ceux qui privilégiaient les produits carnés transformés consommaient également moins de fruits et de légumes, tout en ayant des habitudes de consommation d'alcool et de tabac plus prononcées, exacerbant ainsi les facteurs de risque de maladies chronic.
Impact sur la santé
Les données révèlent que des taux élevés de cholestérol et d'acides gras saturés présents dans la charcuterie augmentent le risque d'accidents cardiovasculaires, tel que les infarctus ou AVC. De plus, les méthodes de conservation, comme le salage et le fumage, peuvent engendrer la formation de substances considérées comme cancérigènes, en particulier pour le cancer colorectal.
Consommation recommandée
Les chercheurs estiment que 3,3 % des décès des participants auraient pu être évités avec une consommation limitée à moins de 20 grammes de viande transformée par jour, équivalant à une tranche de jambon cru ou deux petites tranches de bacon. Cependant, cela ne signifie pas qu'il faille bannir la viande de son alimentation. Elle reste une source riche en protéines, fer, zinc, vitamines A et B, et acides gras essentiels. La clé réside dans une consommation raisonnée.







